Pourquoi s’inspirer des techniques de référencement naturel de la presse en ligne ?

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Photo représentant des quotidiens de presse papier avec la mention World business en haut d'une page
Le blog américain Search Engine Journal a partagé, mercredi 27/10/2021, un article fort instructif en déclinaison des conseils donnés par Christine Liang (New-York Times) en matière d’optimisation du référencement naturel des articles d’information publiés par les médias en ligne dont le grand quotidien qui l’emploie.

Ces enseignements peuvent être prolongés aux contenus de type blog éditorial diffusés par une entreprise sur son site internet qu’elle opte pour une communication simple ou une approche globale marque média. Rappelons qu’une structure de page web en pyramide inversée, du général au particulier, est 100% dérivée de celle d’un article de presse (l’essentiel est résumé dans le chapeau avec les 5W) et que le balisage Hn n’est que la déclinaison html des bons vieux intertitres. Tout se transforme et s’adapte.

De l’intention de recherche aux mots clés en anticipant l’indexation du contenu par le robot Google

Les points mis ici en évidence peuvent être inscrits sur une To-Do list de rédacteur pour site internet, soucieux du bon référencement naturel de ses publications… s’il ne l’était déjà :

  1. Etre focus sur l’intention de recherche puis basculer sur les mots clés selon les volumes ; ajoutons, dans le cadre des entreprises, la capacité à identifier la nature de cette intention de recherche (informationnelle, transactionnelle, navigationnelle) pour mettre en face la bonne nature des réponses au risque sinon d’avoir potentiellement beaucoup d’impressions dans les pages de SERP (Search Engine Result Page) mais peu de clics car le positionnement mots-clés est bon tandis que la qualification de l’intention ne l’est pas.
  2. Peaufiner (il faut raisonner par anticipation crawl et indexation par les robots Google) le haut de l’article, c’est-à-dire meta title et description pour le SEO on page ainsi que, pour la part visible à la lecture par l’utilisateur, le titre de l’article ainsi que son chapeau (les deux ou trois lignes de résumé sous le titre), en faisant court et efficace, mobile oblige. Plus c’est précis à cet endroit quant à la sémantique, meilleurs sont les signaux de compréhension envoyés à l’algorithme.
  3. Intégrer des mots clés dans les URLs
  4. Soigner les contenus multimédia : photos, vidéos… cela pour favoriser l’engagement (soit le rapport clics sur impressions ou CTR donné par le rapport de performances dans la Search Console)
  5. Travailler le maillage interne (c’est-à-dire des liens de navigation entre les pages du site internet considéré) pour faire voyager le lecteur à l’intérieur de la plateforme partir du 1er article, son point d’entrée… sinon le rebond explose. Il faut penser conversion en B2B par transposition
  6. Privilégier la vitesse, à la fois au regard de la fraîcheur de l’information… et du temps de chargement, en phase avec les exigences d’UX (expérience utilisateur) générale et le cadre fixé par les Signaux Web Essentiels (Core Web Vitals) amenés à devenir des fourches caudines.
Vue du rapport de rapport de performances et comparaison du CTR (clics/impressions) depuis la Search Console Google

L’optimisation du SEO ou référencement naturel amène en amont une entreprise à mieux se connaître elle-même pour mieux communiquer

C’est le bon côté du SEO (Search Engine Optimization), cette discipline est en mouvement permanent et oblige à une remise en question constante, à partir des fondamentaux (la question de l’analyse croisée des données n’est pas abordée par Christine Liang mais elle est centrale pour éviter de naviguer à vue).

Le travail sur l’amélioration du référencement naturel, pour prendre son sens et tendre vers la performance, amène à mieux se connaître soi-même (en tant qu’émetteur des contenus), tout autant que son audience (visiteurs, prospects, clients) selon les besoins de celles-ci (logique montante et non descendante que reflète la priorité accordée à l’intention de recherche) : cette discipline ne fonctionne pas en silos mais relève d’une vision globale ou holistique d’une organisation, élément d’un système en interactions multiples avec un grand nombre de parties prenantes aux motivations (et donc questions possibles) variées qu’il convient de circonscrire au plus près (cibles ou personas) pour les adresser avec les bons contenus. CQFD.

Vue de l’évolution de l’audience d’un site internet sur les 30 derniers jours depuis Google Analytics

Pierre Minier / Ouest Médias

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